24/04/2025 francesoir.fr  2min #275931

Énergie et écologie : L'Europe dessine les contours de ses strictes règlementations à venir

France-Soir

Entre transition écologique et inflation camouflée, commencent à se dessiner les nouvelles réglementations de l'Union européenne pour les années à venir. À partir de 2026 et jusqu'en 2035, une série de directives et règlements va impacter directement le coût de la vie des Français : énergie, transport, logement...

Premier choc à la pompe : le système d'échange de quotas d'émission (SEQE 2), étendu au transport et au chauffage, renchérit l'essence, le gaz et le fioul. Le prix du litre pourrait grimper de 12 centimes dès 2027, selon Euractiv. Les producteurs répercuteront leurs coûts, et ce sont les ménages qui absorberont l'addition. Idem dans les airs, puisque dès 2026, la fin des quotas gratuits pour l'aviation fera s'envoler le prix des billets.

Pendant ce temps, l'Union travaillera à ce que les bâtiments « zéro émission » deviennent la norme, en imposant des rénovations énergétiques coûteuses et en rendant obsolètes certains logements. "Les coûts des subventions, de l'administration et de la supervision vont exploser", alerte The Epoch Times, qui s'est entretenu avec l'avocat spécialisé Tomáš Břicháček. Mesurons le projet : "À partir de 2030 (2028 pour les bâtiments publics), seuls les bâtiments dits « à zéro émission », obligatoirement raccordés à des installations photovoltaïques en toiture et à des stations de recharge pour véhicules électriques, pourront être construits." Et "l'interdiction des chaudières à combustibles fossiles devrait intervenir d'ici 2040". Ces vélléités écologiques n'ont pas bien fonctionné pour le marché de l'automobile, quand l'Europe voulait imposer le tout électrique, reste à savoir ce qu'il en sera pour le bâtiment.

Par ailleurs, des droits carbone à la frontière alourdiront les importations, et la traçabilité écologique imposée aux produits agricoles fera grimper les prix de biens courants. Même les poêles à bois sont menacés de devenir des produits de luxe. En bref, la grande promesse d'une Europe plus verte, comme elle nous en a déjà donner l'aperçu, pourrait bien se transformer en fardeau bureaucratique et inflationniste pour des millions de foyers.

 francesoir.fr